mercredi 3 juillet 2013

Sous le soleil ...




Rahul and Jerry coulent des jours heureux en France 
et ils ne vous oublient pas ...

    Ils vous souhaitent de passer de

 bonnes vacances 

ici ou ailleurs ...









A bientot, pour de prochaines aventures en Inde ...














vendredi 26 avril 2013

Fin de la première saison ...


Décollage pour la France 
dans la nuit de lundi à mardi 30 avril ...

... et malgré
la chaleur, la moiteur, la lenteur, la lourdeur, la sueur,
malgré certaines senteurs,
malgré la cuisine au beurre,
malgré certains heurts,
certaines peurs,
certains visas obstructeurs,
certains arnaqueurs,
certains fournisseurs,
certains provocateurs,
certains sacs plastiques envahisseurs,

nous retrouverons à la bonne heure
avec un grand BONHEUR

Ce pays et ses habitants chauds au COEUR,
les bonnes senteurs,
le brouhaha tapageur,
nos chers masseurs,
nos admirateurs,
nos corbeaux croasseurs,
nos singes voleurs,
nos chauffeurs de bus crâneurs,
nos amis moqueurs et joueurs
de ces aventures les acteurs,
ce que ce pays offre de MEILLEUR !

et Rahul et Jerry
nos deux globe-trotters,
reviendront en Inde sans erreur
au milieu des chaleureuses clameurs !!!

Très chers lecteurs, 

retour prevu in India 
pour de plus belles aventures ... 
fin septembre, debut octobre ...

un dernier film pour la route ...

Merci à tous !!!


mercredi 24 avril 2013

Happy Birthday Jerry !!!

Pour son premier anniversaire Indien,  ...

... Jerry a été gâté  !!!

un appel matinal d'anniversaire de Prem depuis son bureau de Bombay (sa démission-traîtrise est donc pardonnée)




puis un déjeuner buffet gastronomique avec Rahul,
à l'hôtel Attiti de Pondichery,
le menu est trop long pour rentrer sur la photo ...

puis un tea-time d'anniversaire chez Neela,

puis une party "surprise"
au restaurant d'Antony
Ils sont pas gentils, nos amis tamils ?
émotion, émotion ...

une vie de peri-fourien ...


Pour répondre aux questions angoissées de nos lecteurs “mais que faites vous de vos journées ?...”, nous serions tentés de dire “pas grand chose, vu que nous sommes maintenant en vacances !!!” … pas grand chose, ce qui ici en Inde, laisse peu de temps libre …

En illustration vous trouverez en bas de page une video sur le quotidien de vos péri-fouriens préferés
(maintenant vous devriez savoir ce que c’est qu’un péri-fourien ...)

A propos, faire tous ces films, ca nous demande aussi beaucoup de temps, … mais que ne ferions nous pas pour nos lecteurs adorés …

Jerry en pleine séance de massage par bols chantants tibetains ... si si c'est vrai !


Après notre déménagement dont une bonne part s’est faite à scooter, après avoir replanté dans notre nouveau jardin toutes les plantes de la terrasse du spice bazaar, nous avons consacré notre temps à Neela.
Non seulement nous lui avons trouvé une locataire qui paye le même loyer que nous pour l’appartement que nous avons quitté, ce qui assure le paiement des études de Carola, la fille ainée de Neela, qui veut devenir médecin …  Mais nous lui avons aussi negocié un salaire de cuisinière qui devrait lui permettre de payer une part des études de sa deuxieme fille, Krissa, qui veut devenir … medecin aussi … tout ca coûte très cher !
Neela va faire la cuisine pour les 7 ados tamouls en difficulté qui seront aussi logés dans notre ancient appartement …
Promis, nous ferons un portrait de Neela et de sa famille à notre retour 

Notre deuxieme mission, a été de coacher Antony Lourdu (il est catholique, ça ne s’invente pas …), un jeune tamoul, cuisinier, père d’un petit garcon d’un an et demi du nom de Jeffi.

Antony a quitté son emploi de cuisinier au “Purple”, hôtel restaurant 100% indien, où Rahul and Jerry ont leurs habitudes (on y boit de la bière en cachette …), pour ouvrir son propre restaurant : le “Jeffi Masala Corner Restaurant”
Nous l’avons orienté dans la conception de sa carte, nous avons freiné ses ardeurs de cuisinier, nous l’avons encouragé à cibler son offre autour d’une specialité : la dosa.
Qu’est ce qu’une dosa ? specialité de l’Inde du sud qui a conquis tout le sous-continent indien, il s’agit d’une sorte de grande, voire très grande crêpe, croustillante, qui peut être farcie d’un curry de pommes de terre, ou arrosée de beurre clarifié. On la mange avec les doigts en la trempant dans des chutneys délicieux : noix de coco, piment et tomate, menthe et tamarin …

Les touristes adorent la dosa, nous aussi !
Il n’y avait personne a Auroville pour proposer des dosas. Maintenant c’est chose faite !
Bonne chance Antony !





Derniere mission ; préparer notre absence des 4 à 5 mois à venir.
C’est à dire trouver quelqu’un pour arroser le jardin et surveiller la maison
(la confiance règne dans le quartier…)

le logement du gardien de nuit



Notre nouvelle propriétaire, une dame ashramite de 75 ans, Mamaji, originaire bien entendu du nord de l’Inde et plus exactement de la region de l’Orissa, nous a trouvé une gentille dame tamoule du village qui viendra arroser le jardin pendant que son fils passera ses nuits dans la guérite près du portail. Seule condition, y installer un lit et un ventilateur …
Chose dorénavant facile pour nos deux héros totalement rompus à la négociation avec les marchands tamouls.
Le ventilateur a été acheté vite fait bien fait.













Quant au lit, à l’unanimité, Rahul and Jerry ont décidé de faire appel aux ébénistes recycleurs du marché dominical de Pondy. Ces gars là utilisent des caisses d’emballages de containers, pour fabriquer des meubles dans leur plus simple expression dans l’esprit Bauhaus
Qu’est ce que le Bauhaus …
Euh, on verra plus tard …
Donc, Rahul and Jerry commandent 2 lits, en faisant écrire sur un papier les mesures exactes voulues : 2 mètres par 1 mètre. Les standards tamouls veulent qu’un lit fasse 3 pieds par 6 pieds (soit 1.80 mètre par 90 centimetres). Conscients des différences culturelles entre l’esprit métrique des francais et l’esprit de pied hérité des britanniques, Rahul and Jerry refont bien preciser les mesures :
“okay, okay, sir, no problem, two meters by one meter, okay okay, delivery nalekki (demain)”

le lit "rêvé" par R&J ...
Le sur-sur-nalekki, un livreur daigne enfin se déplacer avec les lits vers la maison bleue. Il est accompagné du gars qui a pris la commande des lits … passons sur les détails et les nombreux coups de fil passes en VO Tamoul par Neela pour expliquer où se trouve la maison bleue et à quelle heure on pourra y receptionner les fameux lits …
A 20 heures, le petit camion arrive enfin à destination dans une obscurité totale (coupure de courant) …
Le livreur et le marchand sortent surexités du camion et commencent à entreprendre Rahul and Jerry sur la qualité du bois …
“mango tree, sir, very heavy, very good kwality”
impossible pour nos deux heros d’en placer une, ni de vérifier dans l’obscurité de la rue l’aspect des lits .. et les deux autres qui continuent a faire l’éloge du bois de manguier … louche tout ca …
les list sont debarqués dans le jardin et le marchand totalement volubile s’exclame :
 “Two meters by one meter, okay, give me my two thousand roupies …”
“one minute please, I want to check with a tape”

Rahul and Jerry se munissent donc d’un ruban mètre, et mesurent les lits ...

“3 feet by 6 feet … not 2 meters by one meter”
“yes yes”
“no, no”
“yes, its same”
“no it’s not same”
“yes, same but different (décidement … !!!)

dans sa grande patience, Rahul se range à côté du marchand qui lui arrive sous le menton
“you see, me more than 6 feet high, bed too short for me”
et de s’allonger sur le lit … les pieds de Rahul dépassent du lit
“you cut, you cut’ tout en faisant mine de scier le lit
il veut me couper les pieds ce c….”

dans un deuxième élan de mansuétude pédagogique, Rahul and Jerry se saisissent du matelas destiné à ce lit, le posent dessus, et évidemment il depasse
“You see, bed too small”

Alors le type a la réaction qu’il fallait pour nous rappeler que nous sommes bien en Inde
Il prend le matelas, le rentre de force entre la tête et le pied du lit, et s’exclame en ouvrant les bras
“You see, no problem”
… le matelas fait une énorme bosse au milieu du lit, mais no problem …

au final, le monsieur prend ses deux lits “same but different” et rentre chez lui sans ses sous …   en rendant à Rahul and Jerry les 1000 roupies qui avaient été données a titre d’avance , 1000 roupies qu’ils avaient tout prêts dans sa poche, preuve qu’il savait bien en venant livrer que le produit ne correspondait pas, d’où la livraison nocturne et le babil incessant sur la qualité du bois … no comment …                                                                               

Ceci dit, à temps perdu, nous plongeons dans notre importante bibliographie sur l’hypnose, ou bien dans une des piscines qui émaillent le paysage aurovillien vu d’avion …

Et maintenant, le film ...

lundi 22 avril 2013

le 2 sous des cartes


Pour mieux comprendre les aventures de Rahul & Jerry, il faut se pencher un peu sur des cartes ...

L'Inde
tout en bas a droite le Tamil Nadu (en jaune)
et perdu dans le Tamil Nadu, au bord de l'ocean : Pondichery









Un peu d'histoire et de geographie

Revisions ...

Quels etaient les comptoirs francais aux Z'Indes ? vous avez (presque !) tous oublie, c'est normal

Chandernagor, Mahe, Yanaon, Karikal et  ... Pondichery

Pondichery est aujourd’hui célèbre en Inde pour sa “French touch”.



Au terme d’une année à vivre en Tamoulie, R&J sont en mesure de vous offrir la carte des aventures de Rahul & Jerry, avec les peuplades qui habitent cette région.




pas a l'echelle, mais pas loin ...








La ville de Pondichery (en bas sur la carte):  un demi million d’habitants avec sa banlieue.
Au bord de l'ocean, il y a la vieille ville, divisée entre la ville blanche et la ville tamoule. L’ensemble est entouré par un boulevard très animé.
C’est dans ce centre ville qu’évoluent nos aventuriers du quotidien.





L’Ashram fondé par Sri Aurobindo se trouve dans la ville blanche. Des gens y viennent du monde entier pour vivre une experience spirituelle selon les enseignements d’Aurobindo. Toute une population y vit a l’année.
On peut dire sans exagérer qu’un tiers de la ville blanche appartient à l’Ashram. Leurs batiments gris sont reconnaissables partout : il y a l’ashram, le samadi (les tombes des fondateurs), la cantine de l’ashram, l’école, le collège, l’université, la fabrique d’encens, la fabrique de papiers, la pompe à essence de l’Ashram, les jardins de l’ashram, ….
C’est une ville dans la ville.




Dans la ville blanche on trouve aussi les restes de la présence francaise : belles maisons coloniales, églises, … et 4 institutions encore actives : le Consulat, le Lycee Francais, l’Alliance Francaise, et l’Institut francais de Pondichery













trouvez Rahul sur la photo ... cache derriere une banane ?

En quittant Pondichery vers Auroville, R&J traversent les villages de la péripherie (voir la balade sur le scooter de R&J). En majorité peuplés de musulmans, ils se logent entre la mer et la route principale. Tout y est mélangé : pêcheurs, artisans, commercants, mosquées, marchés, écoles, terrains de cricket … ou de pétanque, boucheries hallal … marchand de volailles, poissonnières, marchand de fruits et légumes favori de R&J, et autre fabricant de sacs en toile de jute “same but different” …







On longe l'ocean vers le nord et on arrive au carrefour d’Auroville Road. On rentre vers les terres, on passe devant chez Neela/Spice Bazaar, et là commence la cité utopique d’Auroville.
Coincée entre les villages tamouls en pleine urbanisation, Auroville se protège derrière sa ceinture verte (une très agréable foret) .
Auroville a été imaginée par “Mère” compagne spirituelle de Sri Aurobindo.  Depuis 1968, “la cite de l’aurore” s’est peuplée de près de 2000 personnes “les aurovilliens” autour de l’idéal de créer un homme nouveau.





Entre Pondichery et Auroville, c’est le domaine de tous ceux qui ne sont ni auroviliens ni pondichériens, ni ashramites, ni tamouls, ni touristes, mais qui bénéficient des avantages de l’ensemble. Entrepreneurs, oisifs, égarés, idéalistes, désabusés, amoureux de l’Inde ou aigris, on trouve de tout dans la péripherie, plus ou moins mélangé à la population tamoule.
C’est le domaine des péri-fouriens. Tendre appellation donnée par les aurovilliens à ces gens parce qu’ils ne “travaillent pas” (c’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité), et qu’ils vivent en péripherie, et profitent des avantages d’Auroville sans payer de contribution à la cité.
Ayant provisoirement cessé tout activité de business, R&J se retrouvent donc d’office integrés dans cette tribu, et cela leur convient plutôt…

La phrase des péri-fouriens “où est-ce qu’on mange ce soir ?”
Leur plat préféré : la sardinade





Les Aurovilliens …. Elite spirituelle auto-proclamée, elle est constituée d’autant de blancs que d’indiens (en majorité indiens du nord et non tamouls locaux). La nationalité étrangère la plus reprensentée est la Française. On trouve aussi de tout chez les auroviliens. Depuis celui qui vit tout seul dans sa hutte avec énergie eolienne, à celui qui vit dans une maison d’architecte avec bonne, jardinier et parfois chauffeur. Il y a des mystiques, des mystificateurs, et de vrais chefs d’entreprise. Une belle forêt, de beaux bâtiments, une plage privée, un centre de soins holistiques, des therapeutes en tout genre, et au milieu une grosse boule dorée pour la méditation : le matrimandir (temple de mère).
Les relations avec leurs voisins tamouls devienent difficiles, certains auroviliens n’aiment de toutes façons pas l’Inde et regrettent qu’Auroville ne soit pas au bord du lac Léman.
Quant à l’ideal spiritual et humain,  …
Leur phrase favorite :  “Mère n’aimerait pas que …”
Leur plat préféré : la salade de légumes bio au sel rose de l’Himalaya





Les tamouls des villages
Ils entourent Auroville, et étaient là avant, qu’on se le dise !!! 4000 d’entre eux travaillent à Auroville, dans les entreprises ou comme bonne ou jardinier, ou veilleur de nuit … Ils ont créé des commerces et des guest houses avec plus ou moins de bonheur.
Longtemps considérés comme des voisins bruyants et sales par les aurovilliens, et comme une main d’oeuvre pratique pour éviter les travaux difficiles et mieux se consacrer au yoga supramental … les tamouls prennent aujourd’hui leur revanche. Le prix du m2 flambe, et certains tamouls vendent leurs terrains à des touristes indiens qui affluent, entourant l’utopique auroville de résidences avec piscine (problèmes d’eau), routes gourdronnées,  lieux de consommation d’alcool voire de sexe ; laissant s’épanouir une certaine arrogance régionaliste, et une tendance mafieuse …
Leur phrase favorite :  “Vous ne comprenez pas la culture tamil…”
Leur plat préféré : du riz avec du riz




Les ashramites
Liés au projet de création d’Auroville par Mère qui était aussi le guide de l’ashram au décès de Sri Aurobindo, ils s’en sont éloignés suite à un rude affrontement avec les aurovilliens au moment où mère a “quitté son corps”. Retranchés derrière leurs murs, les ashramites se consacrent au yoga supramental et au développement de l’ashram. Ils ont l’air d’etre restés bloqués dans les années cinquante avec leurs uniformes et leur règlement intérieur draconien. Riches de l’énorme patrimoine immobilier de l’ashram, ils dispensent en francais un enseignement de haute qualité (10 gosses par classe …).
Les ashramites étant pour leur grande majorité issus d’Inde du Nord, on les distingue par la couleur claire de leur peau de la population tamoule de Pondichery. Les tamouls vivent mal la présence de l’ashram, et ne manquent aucune occasion de le lui faire savoir au moindre mécontentement social : l’essence augmente, c’est la faute au gouvernement de Dehli, qui est aux mains des indiens du nord, comme l'ashram, allez, hop, on caillasse l’ashram, … etc …
Leur phrase favorite :  “Mère a dit que …”
Leur plat préféré : la soupe de légumes claire





Les expats
La France maintient des services administratifs (consulat), culturels (alliance francaise), et d’éducation (lycée francais), donc pas mal de fonctionnaires au pouvoir d’achat décuplé par rapport à ce qu’il serait en métropole (3 fois le salaire, si on intègre le change euro/roupie, ils vivent comme des maharadjas …). A ces fonctionnaires s’ajoutent des retraités, des business men, certains installés depuis longtemps à “Pondy” comme on dit …. Tout cela a contribué à recréer une ambiance provinciale genre petite bourgeoisie de sous préfecture qui ne manque aucune “party” ou exposition à l’alliance francaise, et qui fait déposer les enfants à la piscine par le chauffeur. Sorte de reflet contemporain d’une colonisation passée, on imagine à quel point les tamouls apprécient (d’où les petites vengeances genre Mr Kumar et les visas qui sautent …)
Leur phrase favorite :  “Y’a qu’à …”
Leur plat préféré : le steak de boeuf et le pâté en croûte






Les Franco-pondicheriens
Tendrement appelés par les expats et les tamouls “noix de coco” (blanc dedans et noir dehors) …, ils sont soit des tamouls anciens fonctionnaires retraités de l’état francais, soit les enfants de ces mêmes personnes. Dans ce cas, ils sont souvent nés en France et y ont grandi. Ils bénéficient d’un visa permanent pour revenir en Inde prendre des vacances sur la terre de leurs ancêtres. Un peu le cul entre 2 chaises, certains reviennent quand même s’installer à Pondy pour fuir la morosité et les frimas de France.
Leur phrase favorite :  “Pondichery, c’est plus c’que c’était…”
Leur plat préféré : la spicy pizza


A cela s’ajoutent les touristes indiens, les touristes francais, les autres touristes, le reste de la population tamoule hindoue musulmane ou chretienne, les marchands du Cachemire, les immigrés népalais, les réfugiés tibetains, les étudiants africains de l’université, les membres des ONG, les gitans qui vendent des petits sacs colorés (rien que pour Isa), les chasseurs des tribus d’avant les indiens qui vendent du miel, les therapeutes, Lakshmi l’éléphante du temple, Mr Kumar et ses sbires, …

Vous savez maintenant tout du petit peuple de Pondichery et d’Auroville …
… c’est en Inde, mais ça n’est pas tout à fait l’Inde !!!